Parole de franchiseur : Avec Véronique Desjouis, fondatrice de l'enseigne ego

Publié le 12/12/2023
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Parole de franchiseur : La Présidente et fondatrice de l'enseigne ego, Véronique Desjouis a répondu aux questions de Cent Mille Franchises. Dans cet entretien, elle revient 8 ans en arrière pour nous parler du lancement de son enseigne et ne manque pas de tout nous dire sur le développement en franchise d'ego. 

 

CMF : Pouvez-vous présenter le concept de l’enseigne Ego ?


Véronique Desjouis : Ego est un glacier et salon de thé qui a la particularité de proposer des glaces en libre-service. Les clients se servent eux-mêmes parmi une centaine de différents parfums que nous leur mettons à disposition. Ils composent donc eux-mêmes leurs chefs-d’œuvre en choisissant parmi nos différentes gammes avec également tout un panel de garnitures. Une fois qu’ils ont réalisé leur composition, ils passent à la balance.


Après sur le salon de thé, nous avons une offre crêpes, gaufres, pâtisseries, boissons chaudes et froides comme les milk-shake, smoothies …
Nous jouons vraiment sur les deux plans, car j’avais à cœur de créer un lieu de vie qui soit ouvert toute l’année, pas seulement en été quand les gens ont envie de glaces. On a donc conçu un concept qui puisse fonctionner toute l’année avec une ambiance très agréable.

 

Pourquoi avez-vous décidé de développer votre activité en franchise ?


Je vous avoue que c’est quelque chose que j’avais en tête dès que j’avais eu cette idée de créer ego en juillet 2015. Je trouvais que l’idée était géniale et je me disais que si ça fonctionnait, pourquoi ne pas essayer de tout concevoir de manière à ce que le concept soit duplicable aisément pour pouvoir ouvrir d’autres boutiques, d’autres franchises …
Dès le début, je voulais donc tester le concept et voir ensuite si ça prenait bien auprès des clients. Ce qui est le cas aujourd’hui. Et c’est ainsi que j’ai décidé de lancer la machine l’année dernière, en travaillant avec le cabinet de conseil en franchise Framboise pour vraiment enclencher les choses et recruter des franchisés.


Comment se porte aujourd'hui le secteur dans lequel vous évoluez ?


Il se porte très bien. On a de la chance d’évoluer dans un secteur très porteur, car malgré l’inflation, nous n’avons pas remarqué de baisse d’activité ou de chiffre d’affaires, mais bien au contraire. Nous venons de faire notre meilleure année en 2023 en termes de chiffres.

Je pense que passer un moment à ego fait partie des petits plaisirs qui coutent pas très chers, car à 5 € on peut avoir une belle coupe de glaces, et puis ça me désole d’en parler, mais avec les températures élevées, même au mois d’octobre dernier, ça joue clairement en faveur de la consommation de glaces.


Quel profil de franchisé serait le plus adapté au concept ego ?


Je n’ai pas vraiment de critères, par contre ça se passe vraiment au filing. À ego, j’ai envie que ça soit un lieu hyper agréable pour les clients, qu’on soit sympas avec eux, que les gens viennent autant pour ce qu’ils dégustent mais aussi pour l’ambiance dans laquelle on les accueille. Donc je cherche des entrepreneurs joyeux, avec du peps et qui rayonnent …


Avez-vous des secteurs géographiques que vous ciblez en particulier ?


Non pas spécialement. Ego veut se développer sur l’ensemble du territoire national. En revanche, il faut que l'activité se fasse dans une ville d’une certaine importance ou un lieu touristique majeur à proximité.


Quels sont vos perspectives d’avenir ?


Mes projets sont mesurés. Je ne veux surtout pas me précipiter, je veux bien accompagner mes premiers franchisés. Si on a trois franchisés qui puissent être ouvert d’ici cet été, ça serait vraiment parfait. Je trouve qu’avec trois franchisés ça serait un bon début pour commencer à mailler un peu le réseau et faire connaître ego à l’extérieur de Marseille et c’est suffisant pour moi pour avoir le temps d’accompagner chacun et de bien faire les choses.


Et pour finir, quels seraient vos conseils pour les personnes qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat mais qui hésitent à le faire ?


Je dirai qu’il faut foncer. L’échec, ce n’est pas dramatique, moi-même ça m’est arrivée de me planter avec une boutique à Aix-en-Provence. Sur le moment, on perd un peu de dignité, on est tristes, mais on arrive à surmonter cette période et on se dit que le plus gros regret serait de ne pas avoir essayé.

 

Si le concept de l'enseigne ego vous intéresse, ou si vous avez des questions, n'hésitez pas et faites-nous signe ! Vous pouvez aussi contacter directement Marion ou Laurent, qui se feront un plaisir de tout vous expliquer et réponde à toutes vos questions. 

 

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